lundi 1 octobre 2012

Timbrée...mais quel timbre !



J'ai rencontré Brigitte Tourtchaninoff à la boulangerie, alors qu'elle inondait la ville d'affiches multicolores pour un concert qu'elle donnait à l'église de Beaulieu.
Une intuition subite me fit lui proposer de venir chanter chez Isabeau deux semaines plus tard.

A première vue, c'est une originale, et à deuxième vue...  également !

Brigitte est tout entière dans la spiritualité. Et si ses chants sont sacrés, ils ne sont pas forcément catholiques. Elle prend son énergie de toutes les énergies du monde ; aussi bien dans le Qi gong (qu'elle pratique et enseigne) que dans les philosophies chinoise ou indienne. Bien sûr, un Dieu - ou des dieux - lui donnent la joie et la force d'entreprendre ce qu'elle fait, et ce n'est pas tous les jours facile ; sa vie (privée) est compliquée par de graves problèmes.


Mais quand elle chante... waouh !
On n'a pas l'habitude d'entendre des Ave Maria ou des airs de la Passion de Bach totalement a capela. C'est une performance qui mérite d'être notée. Pour rester juste, Brigitte s'aide de bols tibétains, qui lui donnent différentes notes. Elle s'appuie également sur une tempura indienne... et sur un violon (mais là, elle ne devrait pas - je le lui ai dit).

Ce concert était plein d'émotion, de par le répertoire chanté (Mozart, Caccini, Purcell, Bach...) ; il était également plein d'énergie (désolée, c'est encore ce mot qui me vient à l'esprit) grâce à celle déployée par Brigitte, qui la dispense sans compter et qui a rempli la salle d'un bonheur béat.

J'en appelle également, si certains me lisent - aux programmateurs de petites salles - qui pourraient recevoir Brigitte. Sa voix de mezzo-soprano est sublime, et sa démarche originale a besoin de soutien afin qu'elle puisse défendre son statut d'intermittente du spectacle. Alors, n'hésitez pas à faire appel à elle !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire