vendredi 7 décembre 2012

Page ouverte pour les commentaires

Chers amis lecteurs du carnet de voyage, j'ouvre ce post afin que vous puissiez écrire ici vos commentaires sur le carnet car c'est assez frustrant de ne pas pouvoir communiquer avec vous... Alors si vous avez des questions ou autre, n'hésitez pas ! (n'oubliez pas de préciser sur quel lieu porte votre commentaire...)
A bientôt !
isabelle

lundi 5 novembre 2012

Voyage en inde




C'était donc le dernier de la saison, ce concert indien... enfin, indien... façon de parler, puisque nous avons voyagé dans les sonorités du monde ; Inde, Afrique, Mongolie ; grâce au Duo Rangbap.
Paul Desaire aux guitares (avec des cordes sympathiques, rien que ça me met en joie) et Martin Dubois à tous les autres instruments, nous ont proposé des mélodies indiennes transposées sur Balafon (instrument africain), du chant diphonique de la méthode mongole, un titre inspiré des Pink Floyd et des mélodies jouées à la flûte sans bec de la Cordillère des Andes.


J'ai été envoûtée par tous ces sons et ces rythmes. Je ne m'attendais pas à ce que l'ensemble soit pêchu, je pensais que ce serait plutôt du genre Cool-peace and Love ! Mais c'était sans compter les tablas et l'énergie dispensée par ces deux musiciens.


Je suis vraiment heureuse de les avoir vu en vrai ; leur musique prend une dimension supplémentaire en live.

Je pense que -une fois n'est pas coutûme, je les ferai revenir l'année prochaine, car vous avez été nombreux à ne pas pouvoir venir à cause des vacances - enfants et petits-enfants obligent !

mercredi 31 octobre 2012

Héloïse est de retour !



Je n'y peux rien, je suis présidente du fan club d'Héloïse Lefebvre depuis qu'elle est venue la première fois il y a... quelques temps.
Certes, elle est à chaque fois accompagnée d'un guitariste. Dans le cadre du duo Elbasan :Thierry Vaillot. Et désormais, dans le duo "Please Spring", elle fait équipe avec Paul Audoynaud, son compagnon.



Ces deux garçons ont tous les deux des qualités de musicien que je ne suis pas bien placée pour juger, je n'y connais rien : j'aime ou je n'aime pas ce qu'ils créent. Là, j'aime (ouf !).

Mais je ne peux m'empêcher d'être totalement fascinée par Héloïse, son aisance, son talent, son aura. J'espère, messieurs, que vous ne m'en voudrez pas.
Je regardais les mouvements du poignet d'Héloïse, qui allait si vite qu'il en devenait flou.
Je partais sur les méandres de ses quadruples croches, je me baladais sur les cordes avec l'archet.

Mais elle nous laisse loin derrière ; chacun essaie de la suivre et personne n'y arrive vraiment.

C'est une étoile filante. Ce n'est pas de la poudre au yeux, mais elle libère des paillettes qu'elle laisse sur son sillage.

Reste la magie.

mardi 23 octobre 2012

Une soirée Olé Olé !







Bon, c'est vrai, le jeu de mot est facile, j'avoue !!!

Cette soirée s'annonçait assez périlleuse, car elle nécessitait une mise en place sérieuse : d'abord, un parquet, que les danseuses apportaient (et installaient, les pauvres !) et une répartition différente du public, car il fallait que tout le monde puisse voir (et non pas seulement entendre...).






Finalement, comme d'habitude, tout s'est passé dans la douceur, chacun y mettant du sien (sortant les tables, déplaçant les chaises, puis attendant sagement...)













Ensuite, Florence Milani et Emie Chauvin nous ont donné un spectacle de qualité, sur un parquet réduit... Et non pas l'inverse !
J'ai été bluffée par leur adresse. Je ne les avais jamais vues en vrai - je m'étais seulement appuyée sur des photos. Ces photos dégageaient de l'énergie et de la grâce... qualités que nous avons pu apprécier de visu.
J'ai un faible pour cette photo de Dorothy Shoes, grande photographe que j'admire

Les deux danseuses ont commencé par des Sevillanas, Emie costumée en garçon. (c'est une danse de couple). - cette fois-ci, la vidéo que je vous propose est visible ! (ça change) (même si elle est de travers)


Elles ont enchaîné avec différentes danse, changeant de costumes ; et Florence nous expliquant à chaque fois (à bout de souffle) ce que nous allions voir.



Je remercie ces deux danseuses de nous avoir donné l'opportunité d'assister à un vrai spectacle de Flamenco dans un si petit endroit. Et rien ne vous empêche d'aller les voir à Tours, où elles évoluent.





mardi 9 octobre 2012

Marie m'a fait pleurer...



Que les choses soient claires dès maintenant : Marie Moralès a la plus belle voix de personne vivante que je connaisse. Oui, il y a Whitney Houston et Adèle, Aretha Franklin et Alicia Keys, mais elles sont loin, ou elles sont mortes, ou elles sont américaines, et puis en plus je les connais pas. Mais Marie... Ah la la la la ! Bon  sang ! Cette gamine vous hérisse les poils sur "I'll put a spell on You" (Nina Simone) ; elle vous déchire le coeur avec "I"m singing the blues" (Aretha) ; elle vous tord les tripes dans tous les sens dès qu'elle ouvre la bouche pour chanter...
Samedi, elle est venue donner un concert après 2 ans et demi "d'absence". Pas très sûre d'elle (mais POURQUOI ?), empêtrée par la technique (dommage, on aurait dû y penser avant), elle nous a embarqués. Tant et si bien que nous n'avons pas pu nous empêcher de lui demander quelques rallonges du genre "respect" ou "think". Sans broncher, elle a tout donné.

la vidéo qui suit est inregardable, mais très écoutable.

Pour le fun, je vous mets l'original... Comme vous pouvez constater, il n'y a pas beaucoup de différence (dans la voix)



Le dimanche, malheureusement, nous n'étions pas nombreux à assister à son deuxième concert. Les absents ont toujours tort ! Totalement libérée (plus peur de la scène, et un "assistant" à la technique, merci Otman !), elle s'est complètement lâchée. Aïe Aïe Aïe, mes amis ! Quelle folie ! En l'écoutant, je rêvais :
- 1 - d'avoir sa voix, bien sûr, et de me la péter GRAVE
- 2 - d'être agent et de faire d'elle une star.

A la fin du concert de dimanche, quelqu'un lui a demandé de chanter Piaf. Elle le fait volontiers. Elle s'est alors lancée dans "Mon Dieu"... et là, j'ai pleuré, en cachette dans la cuisine. Ca ne m'était jamais arrivé, je ne suis pas une fan de Piaf à vrai dire, mais j'ai senti les larmes couler avant de comprendre ce qui m'arrivait, et j'ai tenté de ne pas renifler trop fort pour ne pas déranger...

lundi 1 octobre 2012

Timbrée...mais quel timbre !



J'ai rencontré Brigitte Tourtchaninoff à la boulangerie, alors qu'elle inondait la ville d'affiches multicolores pour un concert qu'elle donnait à l'église de Beaulieu.
Une intuition subite me fit lui proposer de venir chanter chez Isabeau deux semaines plus tard.

A première vue, c'est une originale, et à deuxième vue...  également !

Brigitte est tout entière dans la spiritualité. Et si ses chants sont sacrés, ils ne sont pas forcément catholiques. Elle prend son énergie de toutes les énergies du monde ; aussi bien dans le Qi gong (qu'elle pratique et enseigne) que dans les philosophies chinoise ou indienne. Bien sûr, un Dieu - ou des dieux - lui donnent la joie et la force d'entreprendre ce qu'elle fait, et ce n'est pas tous les jours facile ; sa vie (privée) est compliquée par de graves problèmes.


Mais quand elle chante... waouh !
On n'a pas l'habitude d'entendre des Ave Maria ou des airs de la Passion de Bach totalement a capela. C'est une performance qui mérite d'être notée. Pour rester juste, Brigitte s'aide de bols tibétains, qui lui donnent différentes notes. Elle s'appuie également sur une tempura indienne... et sur un violon (mais là, elle ne devrait pas - je le lui ai dit).

Ce concert était plein d'émotion, de par le répertoire chanté (Mozart, Caccini, Purcell, Bach...) ; il était également plein d'énergie (désolée, c'est encore ce mot qui me vient à l'esprit) grâce à celle déployée par Brigitte, qui la dispense sans compter et qui a rempli la salle d'un bonheur béat.

J'en appelle également, si certains me lisent - aux programmateurs de petites salles - qui pourraient recevoir Brigitte. Sa voix de mezzo-soprano est sublime, et sa démarche originale a besoin de soutien afin qu'elle puisse défendre son statut d'intermittente du spectacle. Alors, n'hésitez pas à faire appel à elle !

lundi 24 septembre 2012

La saison reprend.. toujours avec la mucoviscidose


Le trio Virgo, composé de Perla Vincent, Luce Courceulles et Lila Geneix


Ca y est, l'été est terminé...
En septembre, je me retrouve toujours entre deux attitudes : celle de me plaindre d'être crevée... et celle de me féliciter de l'être !
Je suis toujours épatée et ravie des marques de satisfaction, de contentement, de joie dont les touristes font preuve. Les gens sont chaleureux, amicaux ; je reçois des lettres après leur départ... Tout ça me touche profondément.

 

 J'avoue que je n'avais pas vraiment la tête à m'occuper du premier concert qui arrive toujours très tôt : celui pour la Mucoviscidose. Après avoir été tentée de ne rien organiser (vraiment trop sur les rotules) j'ai fait une minute d'introspection, et je me suis mis un coup de pied au derrière.
Cela fait 7 ans maintenant que ma fille Lila joue de la harpe. J'ai donc eu l'idée de lui proposer ce concert, avec deux autres élèves de Carole Dessoubrais. En une semaine, Carole et ces trois filles (qui n'ont pas 45 ans à elles trois !) ont monté le concert donné ce jour-là.



Je n'ai jamais eu aucun doute sur le fait qu'elles assureraient. Je les ai vraiment tout le temps considéré comme de véritables artistes qui donnent leur temps et leur art pour la bonne cause. Et à ce titre, je les en remercie.
(et je vous remercie également pour vos dons, qui ont explosé les records cette année)